Lors du 3e Forum économique du Qatar, le président rwandais, Paul Kagame, a salué le partenariat stratégique de son pays avec le Qatar et d’autres pays dans la quête du développement et de la coopération. Sur le front de l’aviation, il a déclaré que le Rwanda continue de s’associer cordialement avec une compagnie aérienne de premier plan, Qatar Airways. En particulier, le président Paul Kagame s’est appesanti sur le nouvel aéroport international en construction dans le district de Bugesera, fruit de la coopération avec le Qatar, et dont la fin des travaux est projetée pour le deuxième trimestre 2024.
La phase 1 du projet de construction du nouvel aéroport rwandais de Bugesera, situé à 40 km au sud-est de Kigali, devrait atteindre 70% de réalisation physique d’ici fin 2023. Selon le président Paul Kagame, le nouveau complexe aéroportuaire deviendra pleinement opérationnel d’ici 2026, après les phases d’essais techniques et de certification. Lancés en 2017, les travaux prévus pour s’achever fin 2020 ont eu du retard en raison des modifications apportées au plan initial et de la crise sanitaire du COVID-19, selon les explications du ministère des Infrastructures.
La phase 1 du projet prévoit une capacité annuelle de 7 millions de passagers, et la seconde phase devrait être lancée en 2032 pour agrandir les installations et accueillir 14 millions de voyageurs par an. La compagnie nationale RwandAir, portée par une croissance soutenue, déroule depuis peu son programme d’expansion et devrait jouer un rôle clé dans l’apport de trafic pour le nouvel aéroport.
Au Qatar, le président Paul Kagame a également parlé du partenariat entre son pays et le Royaume-Uni en matière d’immigration et de sa raison d’être, qui est de résoudre une crise migratoire mondiale, avec une alternative plus sûre qui sauverait des vies. Il a déclaré que les gens ont le droit de l’interpréter comme ils l’ont fait, tout en soulignant que le succès de cette initiative dépend en grande partie de la façon dont le Royaume-Uni le gère.
«Nous n’avons pas vraiment supplié qui que ce soit de travailler avec nous ou d’envoyer des migrants au Rwanda. C’est une idée qui a été développée pour résoudre un problème. Et les problèmes des migrants concernent les lacunes en matière de capital humain qui existent et ont ces mouvements, mais l’origine peut aussi être l’instabilité dans différentes parties du monde», a martelé le président Paul Kagame.
«Le partenariat s’est donc forgé autour de la question de savoir comment résoudre ce problème? Et il y a eu un partenariat de développement autour de cela, ce qui signifierait la réinstallation des migrants qui ont besoin de s’installer et d’avoir la liberté de faire ce qu’ils veulent faire dans des endroits où ils sont stables », a conclu le président rwandais.